mardi 18 novembre 2008

Saltimbanque nouveau genre

Si survivre m'ennuie et crier m'exaspère, je me demande de m'extraire. Un poil par le jus, un oeil par le tronc. J'entre dans le colimaçon, la substance amère me provoque.

Drôle, ce comptoir de mademoiselles s'enlevant une à une les miettes d'une dignité... Fruit du péché, on les cueille. On distille la nymphe de la succube, suçant avec luxuriance la seconde..!

Un rêve fané, vétérant du passé, s'introduit. Je rencontre l'image d'une racoleuse aux mains d'expérience. Si détraquée soit-elle, je m'en fait un calque.

Je rage à crier une déflagrance d'un système X. Boys don't cry. Female suck your lies.

lundi 3 novembre 2008

L'entaille cardiaque

Sous l'ombre d'un doute, un vestibule. À l'intérieur, cet étourdissant frisson me caresse le coeur. Et si c'était mieux demain? Intuition combattante, la Reine se déroute. Bidonnante, cette histoire de folichon? Je regrette.

Ruminer l'intérieur des fatalités. À grands coups de fourchettes entre les yeux. Ça t'assome? J'pisse le sang du front. Si ça reste là, ça t'infecte. Fait le reluire... ça jaillit, ça t'éclaire. Comme si tu l'avais toujours su...

mercredi 29 octobre 2008

Les doigts des fentes mornes

Nue sur son banc, allongée. Le regard libre, léger. La fissure frivole s'exaspère. Étrange, le sentiment emphatique qui la soûle. Tapotant le vide, le majeur fait sa danse. Il s'est imposé avec le temps, le majeur. Ça le dit.

L'imprudence du souffle solitaire. L'expérience versatile... Et si quelqu'un venait à passer?

dimanche 28 septembre 2008

Histoire à lire le cul ouvert et la bouche fermée

Ben oui toé! C'est qui l'cave qui pense au vol de banque pour rembourser ses dettes de jeu!? Vendre de la limonade, comme tout le monde, ça te tentait pas, Jean-Marc? Vous auriez dû voir le fouetta, vous autres... Un vrai fiasco! S'pas pour rien que j'ai aujourd'hui une merveilleuse vue sur la cour intérieure de la prison d'Port-Cartier! Port-Cartier... Avoir su, je m'y aurait exilé pi mes créanciers m'auraient jamais retrouvés!

Ben oui toé! À place, moi l'cave, j'menligne à RBC, le gun din mains pi le masque sua tête... Le masque sua tête, caliss Jean-Marc! J'peux tu te dire que quand la caissière m'a appelé "chéri", j'savais ben que anyway, ma prochaine maison s'tais la prison..! D'ailleurs, j'tais ben content de savoir que j'avais une prochaine maison...


~Par Jean-Marc, le gars qu'on sait pas d'où il sort...!

mardi 23 septembre 2008

Faire l'amour au soleil...

Et si c'était vrai? Si, depuis le début, ils n'avaient dit que la vérité... Et si moi, depuis tout ce temps, je vous lisais la sagesse? Peut-être est-ce l'ignorance de mon imagination. AHAHAHAH! Vous voyez bien que je vous roule en boule. Comme la neige... c'est froid la neige. N'y restez pas les mains plantées sans gants, elles viendront bleues. Ensuite, vous pourrez vous casser une à une les phalanges sans douleur. Excitant, vous ne trouvez pas! J'aime mieux quand ça fait mal...

Un sombre mystère. La Reine croit aux mystères, donc elle croit en elle. Elle n'a pas changé, la Reine. Elle s'est un peu fanée... simplement. Mais la fleur est un papillon qui meurt... qui se cristallise. Vous y croyez au cristal? Les boules, je parle. Moi je crois au pouvoir des boules. Mais bon je m'embarquerai pas dans un sujet de boules ici la...

La Reine est une armée que l'on a désarmée. Comme si, tranquillement, on l'avait dépouillée de son armure. Comme si tranquillement TU l'avais pelé, dépouillé de sa sève. Elle ne t'en veut pas. La Reine est un nuage sans pluie. La Reine est une étoile sans nuit, un feu sans eau. S'il y avait de l'eau, il n'y aurait pas de brûlure.

Et elle le regarde, se lever à ses côtés. Ce qu'il est beau et aveuglant l'astre du jour...

dimanche 21 septembre 2008

Un oeil de merlan frit...

Dans l'espoir d'être incomprise, une histoire errant le long de mon cerveau. Cette dilection secrète, inconsciente et inexplicable relève de l'excès, je l'avouerai.

L'oeil marécageux, noyé, des amants en équilibre... Au bord de la pâmoison et paralysés. La Reine plonge puit s'immerge dans les flots des quinquets. Elle retient son souffle... Comment résister au torrent de l'infatigable? À l'entrée des barricades, un halo d'impuissance, une défaillance humaine.

Il y a des coups de foudre qui font des bleus au coeur... Il y a des secrets que l'on doit garder à défaut d'avoir mal au coeur. Si j'ai mal au coeur, je vomis.

mercredi 23 juillet 2008

La Reine est en congé pour l'été... De retour en septembre, ou peut-être avant!

lundi 14 avril 2008

Les balourdises d'une enjôleuse et d'un imprudent

Et même si j'essayais de déserter... de lourds souvenirs.Même si j'essayais de disparaître... de pauvres baisers. Si je décidais de partir, je m'en rappelarai pour toute la vie, la tienne, la mienne. La chienne. On m'a souvent dit : "Dans l'hésitation, n'hésite pas, ne t'abstiens pas." Même si tout est excitant, un délice, une volupté. Tu ne me fais pas peur. Je t'affrontrai pour le restant de mes jours. Et même si je devais fleurir, je ne pécherai pas. Je ne prècherai pas pour ma paroisse, ni la tienne, ni la leur. Les nôtres, les vôtres, ni les leurs?

Si près, si loin, je m'efface. Tu me vois? Non, bien évidemment. Je suis invisible, invincible! Imbécile... Ce que je peux être stupide. La stupidité rend sourd, muet et aveugle. Je ne t'entend plus, je ne te parle plus, je ne te vois plus. Malade! Une bêtise humaine!

Des fois, on s'accroche a beaucoup trop peu, pour beaucoup trop peu. L'idiotie d'une Reine, d'un domaine, d'un peuple. Croyez-vous? En vous, je parle... J'espère parce qu'il faut vraiment beaucoup de pouvoir pour disparaître. + 30 de Mana. Un sac plein d'énergie. Et de la life à profusion! Parce que ça ne se fait pas sans peine, disparaître. Oh non!

Bon d'accord, ça fait mal. Mais pour toi, je peux m'enfuir. Pour la violence d'avoir tort. Pour l'amertume du supplice. Pour la mélancolie d'une larme. Oui, pour ça, je suis prête à jouer la fille de l'air... Oui, pour ça, j'enleverai un à un les doigts si bien pendus au châssis de l'ivresse. La chute sera probablement brutale. Mais au moins ça se fera d'une shot. One dose. Le plancher est dur sur le coup, mais apres (si tu t'es pas cassé les deux jambes) t'es capable de remarcher dessus, le plancher! Direct sur ta tête!

Là, je serai disparu. Là, je serai au-dessus. Tu ne me verras plus. Malade, hein! Tout ça parce que j'aurai décidé de m'éclipser. Moi, je vais te voir. Mais toi, tu souffriras de tes stigmates. Tu auras mal. Autant que moi j'aurai eu. Toi aussi, tu auras envie de disparaître. Au-dessus, avec moi...

samedi 12 avril 2008

Le gougnafier qui chantait pouille

Jane je te hais. JE te hais mais continue... Continue à me faire haïr de la sorte. J'oublie que je souffre. Jane je te déteste...

Tu sais, Alice... Je combat pour toi. Après tout, c'est grâce à moi si t'es encore debout! Toi, tu t'écroules, tu lâches prise... Accroche-toi, pétasse! T'as pas les idées en place! Moi, je te déteste. Tu me ralentis. Je te subis! Mais si tu n'étais pas là...

Quoi si je n'étais pas là!?

Je serais probablement trop vilaine.

Je suis calmée. C'est étrange, Jane. Chaque fois que j'ai une conversation avec toi, je me calme. Je respire enfin. Je vois les choses autrement... Woah! Jane, je...

Continue, moi j'dis. C'est tout. Ne lâche pas prise, Alice. La vie, c'est ça. Et le jour où tout pètera, ce sera ça. That's it! Tu comprends... Tu risques de vraiment te péter la gueule souvent, mais comme une bonne amie me disait : "Vaut mieux avoir des remords que des regrets." J'y crois tu sais, Alice. Toi aussi, crois-y!

J'suis juste faible, Jane... Tu peux le comprendre ça? Je suis faible, j'abandonne à la première occasion. J'ai pas envie de continuer... J'veux juste mon confort. J'ai pas l'goût d'avancer... J'ai ce que j'ai et c'est tout. J'en ai pas besoin de plus...

Ah oui! Tu penses ça toi! Non mais ça ne va pas!? Apprend à foncer! Toi pi tes sentiments... Ça gâche tout le temps tout. J'peux pas comprendre. J'en ai pas de sentiments moi. Bah, un p'tit peu là, mais pas des bons. Ça met un peu de piquant. Vous êtes vraiment malades...

J'tai pas demandé de me traîter de malade! Mais je te hais toujours... Toujours plus, autant plus. Je te hais toujours plus....

vendredi 11 avril 2008

Démon obligé

La Reine est une succube. Elle ensorcelle. Vous comprenez maintenant pourquoi. La Reine ne décide pas. Elle subit. La Reine n'est pas le suppôt de Satan. Quand elle vous dit qu'elle vous aime, elle le croit vraiment. La Reine s'avoue rarement vaincue. Si elle vous ensorcelle, vous succomberez. Elle ne lâchera pas prise. Elle est comme ça la Reine. Elle est un peu princesse...

Mais lorsqu'elle sent la délicatesse de son noyau s'affaiblir, lorsqu'elle désire une âme, une créature, la Reine papillonne, la Reine vous fera capituler. Si la Reine vous dit qu'elle vous aime, c'est qu'elle vous aime vraiment. Peu importe le mal qu'elle aura pour vous prouver l'engouement du brasier, elle est le vice... La tentation.

La Reine est une succube. La véhémence, l'exaltation d'un caprice.

vendredi 28 mars 2008

Un instinct... vous dites?

Je vais vous dire ce qu'est l'ivresse, moi, madame la Reine.
L'ivresse c'est une excitation chronique produite par un désir d'éthylisme et de volupté. Un instinct soudain. C'est l'envie d'être ailleurs, l'appétit du non-être. L'ivresse, madame la Reine, je vous la exécute, je vous la réclame.

Vous pensez peut-être que l'ivresse c'est avoir tort. Et bien, vous avez soif de raison! Mais je ne reviendrai pas sur cette raison avec un grand R et l'autre la.. l'Homme. On met bien rien qu'une lettre majuscule pour inclure les femmes. Dans l'fond, ils s'en sacrent ben! Petit H, grand H... C'est du pareil au même. J'suis sûre qu'ils n'ont même pas pensé aux femmes quand ils ont établis cette règle d'imbécile. Ils ne se rendent pas compte de grand-chose, eux... Les parasites... Un jour, le virus qu'ils sont aura tout grugé... Notre belle Terre, avec un grand T, triste, vidée, exténuée. Je n'aime pas les virus parasitaires...

L'ivresse c'est aussi tout le fait d'être conscient mais inconscient. Freud serait content. Je pense que vous faites exprès. Avouez-le... Vous faites tous pareil. Vous, assimilitude! Quand l'ivresse vous prend le bras, c'est fini. J'ai constaté la mort cérébrale à treize heure quinze. Le reste, c'est venu tout seul.

L'ivresse du bonheur. De mon bonheur. Le reste, on s'en fout. AHAHAH! Le bonheur c'est un peu fif, c'est pour les corbeaux. Les corbeaux pis les couillons. Ça fait un beau mélange. On essaie dans du jus?

Alice c'est une couillonne parce qu'elle est heureuse. Fuck ton bonheur, ma grosse. C'est des niaiseries tout ça! Moi, j'puise mon bonheur dans ma barbe... Quand je rie dedans. Tous des fous, c'est ignorants!

Ça y est, je suis ivre. Ivre d'avoir tellement rie du couillon! Couillon c'est quoi? Un mélange de couilles et de bouillon?
Bye

jeudi 27 mars 2008

CAPITAL LETTER


Un jour X, la Reine rencontra quelqu'un au visage familier. Après un bref instant, elle réalisa l'ampleur qu'elle avait dans les yeux. C'était son frère. La Reine avait un grand frère!
Et depuis le jour où elle l'avait rencontré, un rayon de plus s'était accroché à son soleil. Le frère devint rapidement les oreilles qui écoutaient les lettres, l'écriture. La Reine lui cueillera les fleurs de sa vie pour en faire un banquet... Ça, elle le sait. Elle l'aime son grand frère.

Et vous savez, on ne rencontre jamais quelqu'un par hasard. Pour hasard. Pourfrasard...
La Reine regarde son grand frère et le traite, de raison, d'ivresse. De raisons diverses. On a raison d'ivresse!

La Raison d'un Homme. Avec un grand R et un grand H. C'est quoi la Raison avec un grand R? C'est tu avoir raison, grand frère? Peut-on penser que la raison nous fait être raisonnable? Tu me fais peur avec ces idées étranges...

La Reine est épuisée... Jane la tiraille. Jane, l'attirail...

mardi 25 mars 2008

Martyre d’un bout de paysage

Quand ça dégèle, je trouve ça beau… Ça sent bon. Moi quand je dégèle, je trouve ça pauvre, je tourne en rond. Quand ça fleurit, je pense à Alice. Je pense à quel point elle doit s’emmerder à compter les bouts de vent et les gouttes qui pendouillent au nez des branches. Je me frotte le ventre. J’aime pas beaucoup quand ça dégèle, quand je dégèle, parce qu’on revient à une réalité qu’on avait oublié… Une réalité qui brûle d’envies, d’obsessions, qui brûle le bout de mes membres.

Quand les lacs qui jonchent nos chemins mal déneigés m’arrosent au passage d’une calèche, je déteste l’eau. Qu’on la boive toute, cette eau de malheur! Quand il n’en aura plus, on s’astinera pour de la poussière, aussi sèche soit-elle! « Ma poussière est plus sèche que la tienne », lanceront les multinationales de poussière! Mais moi, je serai morte. Morte d’avoir trop bu. Souffrez maintenant, petits êtres exécrables que vous avez été, souffrez! Mais ne venez pas vous plaindre! On aime beaucoup trop les lamentations…

Quand tu m’appelles, je trouve ça chaud. Moi quand je m’appelle, je trouve ça mauve, je ne tourne pas rond. Quand j’ai le goût que ça crame, comme en enfer, je pense à toi. Je pense à quel point j’ai envie de te faire souffrir. À quel point j’ai envie de pénétrer la lentille qui te protège les yeux… Combien je veux que tu te tortilles de haine et de vice envers moi et mes abricots… En ver, moyens mes habits tôt…

Quand le dernier flacon de cette merde blanche aura fondu, regardez le bien, parce que ce sera le dernier. Qu’on les réchauffe tous ces petits cristaux de froideur qui hantent les crevasses de mes lèvres chaque janviers! Qu’on déshabille la Terre et qu’on s’imprègne de l’odeur qui dégèle! Qu’on se déshabille à terre et qu’on beigne de l’autre qui s’essaye…

Il est temps que je dorme… La Reine ne m’aimera pas. Je suis désolée, mais je dégèle…

mardi 18 mars 2008

Taste of a missing night...

Est-ce que vous avez l'impression que tout va trop vite, vous? Qu'on a jamais le temps d'en profiter assez... Pis que même si on le voulait, sur le coup, on y pense pas! On a pas le temps! On pense en pense en jouir du plus qu'on peut, mais avec un peu de recul, un peu de temps... On réalise qu'une fois de plus, on est encore allé trop vite... Tabarna*... On réalise qu'on aurait vraiment dû en profiter au max! Comme si c'était la dernière..! Parce qu'au fond, c'était la dernière! Mais ça, on s'en rend compte beaucoup trop tard... Évidemment...

On espère alors qu'un autre jour, les secondes s'alignent... Comme l'autre fois d'avant. Nous faire vivre un moment semblable. Le même... Là, on en profiterait! Promis!... Mais bon, ça non plus on risque de ne pas avoir le temps de s'en apercevoir...

Avez vous l'impression qu'on ne vit pas chaque seconde comme étant la toute dernière? La toute dernière d'un voyage... La toute dernière d'une nuit... La toute dernière d'une baise... La toute dernière d'une vie...

Je m'en veux de ne pas avoir jouit de toutes ces précieuses secondes, qui ne m'attendrons pas! Je m'en veux de ne pas avoir profité de toutes ces merveilleuses secondes passées dans vos bras, sur vos épaules, dans vos mains... Je m'en veux, mais je ne vous en veux pas. Je m'en veux, mais je ne veux pas.

Je ne te suis plus, attends-moi, ralentis! On recommence?

lundi 17 mars 2008

Le grimoire et la tentacule

Le vide me regarde. Le vide m'oublie. Le vide nous aspire tous, un à un, n'épargnant personne. Le blanc je trouve ça vide. Je trouve ça laid. C'est tu un péché d'être blanc? Si être blanc c'est être vide, je connais une bonne gang d'écervelé! Est-ce que c'est méchant le vide? Moi, en tout cas, ça me trouble. J'aime pas ça quand il ne se passe rien. Malaise... C'est pas ben ben plaisant les malaises. Tu sais, quand quelqu'un dit quelque chose qu'il fallait pas qu'il dise... Là, les gens se regardent, et c'est là, précisemment à ce moment où on aimerait être le plus vide. Le plus blanc... Dans le fond, c'est un cercle vicieux. Les modits vicieux...

Moi j'aime pas ben ben ça quand les gens sont vides. J'aime mieux quand ils font face à la situation. "Reste colorié!", je lui crirais sans hésiter. Mais bon, faut croire que les gens ils aiment mieux disparaître dans de telles circonstances...

Pourquoi se battre quand on aime quelque chose? Moi, je pense que quand on ressent quelque chose, que ce soit bien ou pas, il ne faut pas le combattre. Il faut jeter les armes... admettre. S'admettre. S'mettre. Quand on ressent quelque chose, que ce soit bien ou pas, il ne faut pas le taire. Parce que si c'est tut, ça gonfle. Comme un gros ballon qui viendrait tout mince tout mince tout mince. Pi quand ça éclate, des fois y sort du pu. Comme dans les boutons. Mais des fois, l'inattendu. L'incroyable. L'immensément troublant inespéré. Le vide. Rien... Se peut-il qu'il n'y ait tout simplement rien?

Si tout est rien, est-ce que ça veut dire qu'on fait tout pour rien?

dimanche 16 mars 2008

Chut! Je ne te parle pas..!

Un jour, je serai grande et je vous permettrez de vous approcher de moi.. Je ne vous arracherez plus le ventre quand vous entrerez dans mon espace vital. Je ne vous écraserez plus les yeux avec les orteils. Un jour, je serai grande et les yeux de ma mer seront gris. Un jour, je serai grande et je ne rirai plus...

Un jour, je serai grande et j'aurai des sentiments. Je n'ai pas vraiment hâte.. Mais je sens que je cours tranquillement à ma perte. Un jour, elles m'élimieront complètement. Elle n'auront plus besoin de moi. Sachez que je ferai tout pour résister! Et peut-être qu'un jour Alice et moi nous rallierons.

Non, je ne pense pas qu'elles réussissent à m'éliminer.. M'éliminer causerait la mort de la cellule en entier. Un jour, je serai grande moi aussi...

Alice, Alice... Tu écoutes?

Je lis, Jane.. bien évidemment. Pourquoi? Qu'est-ce que tu veux?

Alice... Je ne veux pas disparaître... Je ne veux pas que vous m'éliminiez, un jour... Moi aussi je serai grande...

Tu as peur, Jane? Je ne te croyais pas...

Tu la ferme... Écoute-moi, c'est sérieux... pour une fois. La Reine et toi, vous avez besoin de moi. Si vous me détruisez, c'est votre mort aussi, vous savez...

Je sais, Jane. Tu sais, nous sommes les sujettes de la Reine... les douces-amères. La Reine n'est pas simplement douce, comme elle n'est pas simplement amère. Pour l'instant, ton amertume prend beaucoup de place... Mais un jour, la Reine sera grande et deviendra (j'imagine et je l'espère..!) plus douce. Je ne m'aventurerai pas sur ce terrain étant donné que... les douces-amères c'est nous. Toi et moi. On accompagnera la Reine tant qu'elle vivra. Je ne veux pas te décevoir, mais tu risques de finir ta vie à mes côtés... la Reine entre nous...

Bon, alors. Va-t'en. C'est correct... Je n'ai plus besoin de toi.

Je ne veux pas grandir. Je ne veux pas que la Reine et Alice grandissent...

vendredi 14 mars 2008

Poésie séductrice...

Des fois je me demande si la beauté est un péché... Vous savez, les gens trop beaux comme aime regarder simplement parce qu'ils sont beaux. Ça fait du bien aux yeux, vous ne trouvez pas?

Je pense que la beauté c'est un péché parce que des fois c'est incontrôllable. On ne sait pas trop comment réagir. Parce que la beauté, ça entraîne dans le vice. Elle est belle la Reine. Je ne dis pas ça parce que c'est la Reine (de toute façon, il y a Jane pour trouver laide la Reine..!), mais je pense qu'elle est belle. Dehors comme dedans. J'aime ça la beauté. Tout le monde est beau. Le monde est beau! Mais y'a des gens qui sont moins beaux... Est-ce que être laid c'est aussi un péché?

Je vois bien les yeux de la Reine quand elle trouve beau. Ils deviennent si brillant! C'est beau le brillant! Quand elle trouve vraiment beau, des fois j'entends son coeur battre très fort. Il y en a qui lui font ça... C'est un péché! Mais je ne pense pas que ce soit parce que la Reine soit en amour. Elle a beaucoup de misère à aimer avec passion la Reine... Je pense que c'est de la faute de Jane... Elle lui fait faire de drôle de choses des fois... Ça me fait un peu peur, mais je les regarde. Ça m'intringue. Je crois qu'elles regrettent souvent. Regretter aussi c'est un péché. Faut pas regretter dans la vie... C'est beaucoup trop dur à avaler le regret... Ça passe mal dans gorge.

Il y a beaucoup de gens beaux et gentils autour de la Reine. Elle est chanceuse. Elle est chanceuse parce qu'ils sont beaux. Ils disent de belles choses. C'est aimable. J'imagine que la Reine aime ça. Mais faut pas trop lui en dire, sinon Jane va s'enfler la tête..! Elle s'enfle pas mal souvent la tête... Heureusement, je réussis à lui arracher les poils du dos et elle garde ça dans sa tête.

La beauté c'est un péché parce que c'est la tentation. On est tenté de le dire, tenté de le faire, tenté de le taire... La tentation aussi c'est un péché. Un autre péché. Quand la Reine est tentée, c'est souvent Jane qui prend la situation en main. Rarement ce fut moi. Mais quelques fois. Peut-être deux. Des fois, moi et Jane on se tiraille. On s'astine. Même pendant que la Reine est tentée par la beauté. Souvent je vous dirais...

La Reine est une gironde, une séductrice. Elle tient ça de Jane... Elles aiment ça... surtout Jane. La Reine, elle s'en rend pas vraiment compte. Je pense que la Reine a un ora. Elle ne se rend pas compte de grand-chose la Reine. Ne pas savoir qu'on est beau, ça aussi c'est un péché. Ça incite à la tentation mais sans en être conscient. C'est dur pour les gens autour. C'est pas grave....

À tous ceux qui savent qu'ils sont beaux: faites attention de ne pas devenir mirliflore, puisque qui lui piquerait la peau, n'en sortirait que du vent...

jeudi 6 mars 2008

Balade en terrain inconnu...

La Reine avance tranquillement dans une forêt, près de son domaine. Elle entend les oiseaux couler, les rivières chanter. Elle prend le temps. Elle pense qu'elle n'a pas le temps. Tout va toujours trop vite. On dirait que le temps attend pas personne. Il s'échappe... Tout simplement.

C'est plus difficile dans ce temps là. On sait pas trop quoi faire en premier. La Reine s'ennuie. Certaines gens lui manquent... Elle espère avoir le temps un jour de leur dire qu'elle s'ennuie. Mais bon, s'pas tout de s'ennuyer. Faut aussi être un prêtre...

Y'en a qui mange leur crêpes avec du nutella. C'est bon du nutella. Surtout avec une banane pas ben ben mure dessus. Umm..!

Sur son chemin, la Reine rencontra quelqu'un. Un étranger. Mais elle l'avait déjà vu quelque part. Donc c'était pas tout à fait un étranger. Mais bon. Elle ne le connaissait pas. Il était beau. La Reine aime ça rencontrer des gens qui sont beaux. Dehors pi dedans. Lui, elle ne le connaissait pas encore. Alors on va dire qu'il était beau juste dehors, pour commencer. Il l'arrêta avec sa grosse main en plein sur les seins. La Reine trouvait ça étrange... Elle n'avait jamais partagé son secret! Comment il pouvait savoir qu'elle adorait se faire arrêter avec une main sur le sein!

Continuons. L'homme ouvre sa malette et en sort une montre. Une montre vraiment très très belle! Une montre d'homme un peu féminine mais homme. Avec du nutella sur le bord de la bouche!

"Mais qu'elle impressionnante montre vous m'offrez là, monsieur avec beaucoup de poils!"

"C'est une montre toute neuve, elle sort de l'usine... On vient de la fabriquer, pour vous, madame la Reine..."

"Mais monsieur aux gros souliers puants pleins de pesticides! Vous... vous... me connaissez?"

"Qui donc ne vous connaît pas, chère Reine aux 1000 péchés. Les bruits cours au village que vous vous cherchiez une montre. Une montre vraiment très très belle! Une montre d'homme un peu féminine mais d'homme. Avec du nutella sur le bord de la bouche! Vous savez..."

"Eh bien... cher monsieur au petit nez picoté attaché à un visage plutôt moyen... Je vous donne... une giffle contre cette montre."

"Une giffle, une morsure."

"D'accord pour une giffle une morsure. Vendu!"

Après avoir fait l'échange, la Reine mit sa montre vraiment très très belle, un peu féminine mais homme avec du nutella sur le bord de la bouche dans son sac. Une fois arrivée au domaine. La Reine sort la montre. Mais ce n'est qu'à se moment là qu'elle se rend compte que dedans la montre, il y a un poignet. Un poignet avec un bras au bout... Un poignet avec un bras au bout, attaché à un corps!

Un corps plutôt joli. Plus que le marchand de la forêt! Elle n'avait même pas remarqué le subterfuge! Comme quoi il faut toujours se méfier de la marchandise. On se fait souvent avoir. Certaines choses cachent souvent d'étrange secret...

Elle remit la montre avec un poignet dedans au bout duquel se trouve un bras attaché à un corps dans sa table de chevet et alla se chercher du lait.

lundi 3 mars 2008

Douce folie d'un parfum d'hystérie

Ça me tire comme dans l'coeur... Ça m'élance, ça toeur. J'sais pas vraiment pourquoi. J't'un peu triste de tout ce qui se passe, mais dans l'fond, s'pas tellement grave. S'pas tellement drôle... En fait, ça m'énarve un peu. Ça m'énarve trop, mais j'endure parce que je pense que pour être heureux dans vie, faut savoir endurer le malheur... Une carapace, je dirais...

C'est sûr que malgré les épaisseurs, on est toujours un peu triste... J'pense qu'on est tous un peu fou. Certains plus que d'autres, mais personne n'y échappe. La folie est douce, se démène, tremble... J'pense que je tire pas mal de jus à la Reine. On est vraiment tous fous!

J'trouve ça drôle la folie. Ça m'obsède, ça me surprend. J'pense que je contribue pas mal à la douce folie de la Reine. Ouin... Ça me fait tout de même rire. Toute façon, même si j'voulais pleurer, j'pas capable! Les larmes, c'est pour les braillards! Comme Alice... Alice, s'tune braillarde. Moi, j'braille pas... j'sacre! S'pas ben beau sacrer. Mais le langage trop beau, les tites fleurs trop belles ça me fait sacrer. Demandez-moi pas de trouver ça beau, c'est laid kel criss! C'est laid à en devenir fou! S'pas ben beau sacrer, mais j'aime ça. Ça fait femme de bois. J'tune femme de bois... J'ai des gros pipes!

J'veux surtout pas vous faire perdre la tête, madame la Reine. Mettons que je contribue activement à vos déséquilibres physique et mental. J'aime ben ça. Toute façon, on est tous un peu fou... certaine plus que d'autres...

jeudi 28 février 2008

On dirait que le bonheur des uns, ça fait peur aux autres...

Pourquoi tu me regardes comme ça, toi? Tu n'es pas heureuse? Allez! Souris un peu au moins, quand tu me scrutes avec tes yeux de vipères qui me rongent la rétine et me font détester ta mère! Ah... non mais, vous pouvez me dire, vous, pourquoi les gens ils n'aiment pas qu'on soit content? Pourquoi ils n'aiment pas le matin, le français, les fruits trop murs, la pluie trop froide... Le soleil trop fécond... Vous pouvez me dire pourquoi ils ne veulent pas vivre leur vie, à eux, et me laisser créer mon plaisir... me laisser sourire! Je suis contente, moi. Toi, peut-être pas, mais c'est pas à moi d'y voir, tu sais...

Laisse-moi rire, laisse-moi danser, toute seule, dans ma calèche... Laisse-moi croire que le vent, même chargé de poussière, emporte les étoiles. Tout ce qui scintille, ce qu'on trouve beau. Comme ma mère. Elle est belle ma mer...

Les bonnes idées viennent toujours quand on peut pas les écrire. Au moins si j'avais une bonne mémoire. Des fois je demande à la Reine de s'en rappeler, mais elle oublie. Elle oublie pas mal de chose la Reine... Si elle oublie de vous dire qu'elle vous aime, ne vous en faites pas, elle ne vous oublie pas... J'peux pas vraiment dire mes idées à Jane... Elle me les vole. J'aime pas quand elle me vole mes idées. J'aime mieux les siennes...

Tout ça pour dire que j'espère que les gens vont me laisser être contente. S'ils continuent, je vais les haïr... J'aime pas ça détester les gens mais quand il ne me laisse pas tranquille, j'les déteste. Ne gâchez pas votre vie à bouder votre vie!...

lundi 25 février 2008

Maîtresse au bras qui pend

Le lendemain, la Reine eut une belle journée. Finalement, la vie du Reine, ça ressemble pas mal à plusieurs parties d'échecs, mais jouées une à suite de l'autre. Toujours. Toute sa vie! Pis le plus drôle là-dedans, c'est que chaque jours, elle encaisse une défaite ou une victoire. Chaque jours, elle s'aventure sur des cases dangereuses. Parfois, elle souffre, mais d'autres fois la Reine dévore! Dans ces parties là, la Reine se sent puissante! Elle se relève d'la game d'avant avec des pions en moins, souvent en plus, mais elle revient!

Et ça recommenceeeeeeeeeeee!!!

Tabanarnak, madame la Reine, dites comment vous haïssez présentement!! Allez, dites! Soyez pas gênée..! Moi, j'vais dire... L'ost* d'chie*ne de ca*ita*is* à m*rde de sai**t si*oir* de vache!

La Reine se relève, sai*t tab*rn*k! Tu pourrais pas arrêter d'être chiante GENRE! Non, mais là là, madame j'vous fait signer des contrats bla bla bla pi qu'on se force le cul (OUAOUI on s'est allié toute la gang pour ça là!) on se force le cul pour remplir notre contrat de m*rde, pis vous là........ vous là... AHhhHHHh!!!! Je continuerai à haïr en silence, pour vous madame la Reine...

Alors,..... Euh... Bon..

Donc, la Reine avait passé une belle journée... La Reine sortira gagnante, soyez sans crainte... Une drôle de vie direz vous... eh oui! quelle chienne!

dimanche 24 février 2008

Échec et matte..!

La Reine aura fini par trancher! Continuer sa vie de Reine, assaillée par deux êtres contradictoires et instables. Elle pense quand même que malgré sa vie de pion, rien n'arrive pour rien... Et pour ça, elle décide de continuer sa journée.

Elle sort de sa bulle, se réveille, tranquillement. Ouvre les yeux sur un monde qui a déjà tant changé! Elle constate les dégâts, ramasse les morceaux et part. Peut-être que ce ne sera pas mieux demain, se dit-elle... Et si Alice et Jane décidaient de se réveiller elles aussi? Ne brûlez pas votre robe, madame la Reine. Et même si votre âme s'enflamme, oubliez, madame, venez!

Il y longtemps que la Reine n'avait pas vécu une telle histoire. Elle en rit, en pleure, mais poursuit sa route... regarde le sillon laissé derrière elle, intriguée... Et si c'était mieux demain?

La gaupe et la gourgandine...

Pour tasser un pion, il faut être une Reine... Pour être une Reine, il faut beaucoup de passion, beaucoup d'émotions pour faire couler l'encre d'une blessure... L'être c'est un peu un gros morceau de béton... Et plus y'a de fissures dans le bloc, plus il y a d'espace où faire pousser des petites fleurs. Mais parfois de ces fissures ressortent des démons.

Simplement, quand les démons d'une Reine se mettent enfin d'accord, la Reine revit, laisse sa trace. Je pense que la Reine y croyait... Un délicieux état second qui l'entraîne dans une folie douce... Assotée de cette excessive passion. Inconsciente et inexplicable dilection... profonde, obscure, confuse, intuitive...

La Reine bat la chamade. Le trouble de son regard, de sa voix et son parfum... Une profonde émotion, un intense et rare moment de son existence. Ces instants magiques qui lui serrent le coeur, son esprit ne raisonne plus guère!

La Reine capitule sans condition. Son coeur bat la chamade et ne demande qu'à s'abandonner aux feux brûlants qui l'assaillent...

Mais la Reine n'est pas toujours futée. Même quand tous ses organes se déchirent pour un seul regard, quand tous ces futurs proches et ces conditonnels présents ne rassemblent qu'un seul parfum, Jane vient fouttre la marde! Alice prend le blâme, pleure son être, sa vie... Jane semble heureuse... mais a tout foutu en l'air!

Alors la Reine reste là, comme une conne, à continuer de subir la marde de Jane et les remords d'Alice... C'est pas tous les jours facile d'être une Reine. Surtout quand vos sujettes sont douces et amères!

Pour toi, Jane... Celle qui a les talons courts!

Jane, c'est ma voix rauque. Jane, c'est le danger de croire, l'illusion de connaître. Jane c'est un peu tous les côtés de moi que je n'ai jamais pu, jamais voulu montrer. Jane, c'est celle qui me fait écrire de belles choses, qui me fait prononcer d'horribles mots... Je tends vers elle, je succombe... Parfois, je fais des choses desquelles je me pensais incapable. Elle dépasse mes limites, nos limites!

Jane c'est celle qui croit fermement qu'on ne doit rien croire de ce que l'on a jamais expérimenté... Celle qui pense que la vie c'est comme les vagues de la mer, qui sait qu'il ne faut pas se battre avec une vague, parce que si on se bat, on se noit... Mais si on se laisse aller, la vague va nous ramener au bord, mort ou en vie, mais elle va nous ramener...

Mais on en dira tout le mal qu'on voudra, si Jane ne faisait pas partie de ma vie, je serais probablement déjà cinglée. (Bon, certains diront que Jane contribue allègrement à cette folie, mais je n'y crois pas... J'en suis persuadée!)

Alors si un jour vous me rencontrez et que vous me trouvez louche (ce qui arrive assez fréquemment, on va se le dire!...!) dites vous que vous êtes peut-être en train de converser avec la Reine, Alice ou Jane... Parfois trop des 3, parfois simplement personne... À vous d'en juger. Mais ne jugez pas. C'est pas bien de juger les gens!

Pour toi, Alice... L'ébauche d'un contact!

Hey bien, Alice... T'auras finalement réussi à me convaincre d'écrire mes histoires sur le net. Tu vois Alice, tu peux bien dire que je n’écoute jamais mes petites voix intérieures… C’est drôle, je ne pensais jamais que ce serait la tienne que j’écouterais.

Alice c’est un peu la geek en moi… Celle qui ne dit jamais rien, qui se cache, qui voudrait que j’étudie plus ardemment. Mais tu vois Alice, chaque jours je suis tiraillée entre le diable et l’ange, et plus souvent qu'autrement, c'est la tentation qui prend le dessus… Mais bon Alice, tu dois être fière de toi maintenant… Toutes les histoires des démons de la Reine seront dévoilées.

L’entends-tu Alice? Entends-tu Jane? Je sais, je sais… Pour une fois, j'en suis arrivée à un concensus. Vous savez toute la marde qu’on peut écrire sur Internet. Et ben moi, j’ai décidé que ce que j’écrivais c’était parfois vrai, d’autres fois pas… Des fois, quelques parties seulement… Des douces-amères... De toute façon, qui est assez cave pour lire des histoires faussement vraies? T’es contente Alice? Maintenant t’auras ta partie de vie…

Et oui! L’ébauche d’un blog bâti de toutes pièces sur des fonds de vérité… Pas mal comme idée Alice! Parce que tu sais Alice, la vie est beaucoup trop savoureuse pour ne pas être gourmand!