lundi 14 avril 2008

Les balourdises d'une enjôleuse et d'un imprudent

Et même si j'essayais de déserter... de lourds souvenirs.Même si j'essayais de disparaître... de pauvres baisers. Si je décidais de partir, je m'en rappelarai pour toute la vie, la tienne, la mienne. La chienne. On m'a souvent dit : "Dans l'hésitation, n'hésite pas, ne t'abstiens pas." Même si tout est excitant, un délice, une volupté. Tu ne me fais pas peur. Je t'affrontrai pour le restant de mes jours. Et même si je devais fleurir, je ne pécherai pas. Je ne prècherai pas pour ma paroisse, ni la tienne, ni la leur. Les nôtres, les vôtres, ni les leurs?

Si près, si loin, je m'efface. Tu me vois? Non, bien évidemment. Je suis invisible, invincible! Imbécile... Ce que je peux être stupide. La stupidité rend sourd, muet et aveugle. Je ne t'entend plus, je ne te parle plus, je ne te vois plus. Malade! Une bêtise humaine!

Des fois, on s'accroche a beaucoup trop peu, pour beaucoup trop peu. L'idiotie d'une Reine, d'un domaine, d'un peuple. Croyez-vous? En vous, je parle... J'espère parce qu'il faut vraiment beaucoup de pouvoir pour disparaître. + 30 de Mana. Un sac plein d'énergie. Et de la life à profusion! Parce que ça ne se fait pas sans peine, disparaître. Oh non!

Bon d'accord, ça fait mal. Mais pour toi, je peux m'enfuir. Pour la violence d'avoir tort. Pour l'amertume du supplice. Pour la mélancolie d'une larme. Oui, pour ça, je suis prête à jouer la fille de l'air... Oui, pour ça, j'enleverai un à un les doigts si bien pendus au châssis de l'ivresse. La chute sera probablement brutale. Mais au moins ça se fera d'une shot. One dose. Le plancher est dur sur le coup, mais apres (si tu t'es pas cassé les deux jambes) t'es capable de remarcher dessus, le plancher! Direct sur ta tête!

Là, je serai disparu. Là, je serai au-dessus. Tu ne me verras plus. Malade, hein! Tout ça parce que j'aurai décidé de m'éclipser. Moi, je vais te voir. Mais toi, tu souffriras de tes stigmates. Tu auras mal. Autant que moi j'aurai eu. Toi aussi, tu auras envie de disparaître. Au-dessus, avec moi...

samedi 12 avril 2008

Le gougnafier qui chantait pouille

Jane je te hais. JE te hais mais continue... Continue à me faire haïr de la sorte. J'oublie que je souffre. Jane je te déteste...

Tu sais, Alice... Je combat pour toi. Après tout, c'est grâce à moi si t'es encore debout! Toi, tu t'écroules, tu lâches prise... Accroche-toi, pétasse! T'as pas les idées en place! Moi, je te déteste. Tu me ralentis. Je te subis! Mais si tu n'étais pas là...

Quoi si je n'étais pas là!?

Je serais probablement trop vilaine.

Je suis calmée. C'est étrange, Jane. Chaque fois que j'ai une conversation avec toi, je me calme. Je respire enfin. Je vois les choses autrement... Woah! Jane, je...

Continue, moi j'dis. C'est tout. Ne lâche pas prise, Alice. La vie, c'est ça. Et le jour où tout pètera, ce sera ça. That's it! Tu comprends... Tu risques de vraiment te péter la gueule souvent, mais comme une bonne amie me disait : "Vaut mieux avoir des remords que des regrets." J'y crois tu sais, Alice. Toi aussi, crois-y!

J'suis juste faible, Jane... Tu peux le comprendre ça? Je suis faible, j'abandonne à la première occasion. J'ai pas envie de continuer... J'veux juste mon confort. J'ai pas l'goût d'avancer... J'ai ce que j'ai et c'est tout. J'en ai pas besoin de plus...

Ah oui! Tu penses ça toi! Non mais ça ne va pas!? Apprend à foncer! Toi pi tes sentiments... Ça gâche tout le temps tout. J'peux pas comprendre. J'en ai pas de sentiments moi. Bah, un p'tit peu là, mais pas des bons. Ça met un peu de piquant. Vous êtes vraiment malades...

J'tai pas demandé de me traîter de malade! Mais je te hais toujours... Toujours plus, autant plus. Je te hais toujours plus....

vendredi 11 avril 2008

Démon obligé

La Reine est une succube. Elle ensorcelle. Vous comprenez maintenant pourquoi. La Reine ne décide pas. Elle subit. La Reine n'est pas le suppôt de Satan. Quand elle vous dit qu'elle vous aime, elle le croit vraiment. La Reine s'avoue rarement vaincue. Si elle vous ensorcelle, vous succomberez. Elle ne lâchera pas prise. Elle est comme ça la Reine. Elle est un peu princesse...

Mais lorsqu'elle sent la délicatesse de son noyau s'affaiblir, lorsqu'elle désire une âme, une créature, la Reine papillonne, la Reine vous fera capituler. Si la Reine vous dit qu'elle vous aime, c'est qu'elle vous aime vraiment. Peu importe le mal qu'elle aura pour vous prouver l'engouement du brasier, elle est le vice... La tentation.

La Reine est une succube. La véhémence, l'exaltation d'un caprice.