lundi 17 mars 2008

Le grimoire et la tentacule

Le vide me regarde. Le vide m'oublie. Le vide nous aspire tous, un à un, n'épargnant personne. Le blanc je trouve ça vide. Je trouve ça laid. C'est tu un péché d'être blanc? Si être blanc c'est être vide, je connais une bonne gang d'écervelé! Est-ce que c'est méchant le vide? Moi, en tout cas, ça me trouble. J'aime pas ça quand il ne se passe rien. Malaise... C'est pas ben ben plaisant les malaises. Tu sais, quand quelqu'un dit quelque chose qu'il fallait pas qu'il dise... Là, les gens se regardent, et c'est là, précisemment à ce moment où on aimerait être le plus vide. Le plus blanc... Dans le fond, c'est un cercle vicieux. Les modits vicieux...

Moi j'aime pas ben ben ça quand les gens sont vides. J'aime mieux quand ils font face à la situation. "Reste colorié!", je lui crirais sans hésiter. Mais bon, faut croire que les gens ils aiment mieux disparaître dans de telles circonstances...

Pourquoi se battre quand on aime quelque chose? Moi, je pense que quand on ressent quelque chose, que ce soit bien ou pas, il ne faut pas le combattre. Il faut jeter les armes... admettre. S'admettre. S'mettre. Quand on ressent quelque chose, que ce soit bien ou pas, il ne faut pas le taire. Parce que si c'est tut, ça gonfle. Comme un gros ballon qui viendrait tout mince tout mince tout mince. Pi quand ça éclate, des fois y sort du pu. Comme dans les boutons. Mais des fois, l'inattendu. L'incroyable. L'immensément troublant inespéré. Le vide. Rien... Se peut-il qu'il n'y ait tout simplement rien?

Si tout est rien, est-ce que ça veut dire qu'on fait tout pour rien?

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