jeudi 14 juin 2012

Ah pi fuck

Burp! La bouche en broue cabossée se relève sur la Main en zigzag tu me pestes la couche pleine j'en rajoute c'est comme ça l'autobus m'oublie dans ma flaque et me plaque sans injures je décolle laisse donc faire.

mardi 12 juin 2012

J'ai arrêté d'écrire

Juste comme ça, à cause de tout. Trop à penser, peu à structurer et oh fainéante. J’avais oublié l’essentiel, ce besoin vital. J'avais tout ce pus, ce venin, ce poison amer à éjecter, celui qu’on ingère goutte par goutte tranquillement pour se défaire et se faire dépendant. Je n’arrivais plus à aligner les mots, les faire danser dans une farandole improvisée.

Et puis bon.

Comme un accro cordon je me perds donc, je digère cette infusion passionnée et tendue à parfaire cette illusion d’un monde bien célèbre pour ses intentions, au délire bien que profond et passager de ses pulsions, l’homme se regarde enfin trop absorbé par ses prouesses le nez collé au visage imparfait mais joli sans trop savoir ce qui arriverait ensuite.

Engagée, discuter ne pas trop se laisser aller faire confiance avoir peur puis semer le doute et cueillir la misère, cette imperceptible chaleur claire et pure, ce bien éternel évasif qu’on oublie et qu’on élimine sans trop y mettre de mots. Attendue ailleurs sans laisser de trace aucune, épargner la noirceur et courir dans cette jungle aux allures de liberté, dans cet ailleurs peu commun mais familier, comme perdu entre temps.

Allons ensemble quelque part. Juste pour voir. Ici, mes maux ne s’arrêtent plus. Ils se déversent sur moi tel un puissant orage qui ne décolle pas, qui s’imprègne à ma peau, qui se colle à mon être comme prise au piège dans cette matière gluante et fétide. Je suis dégoûtée et j’en ai marre.

Et si je pleure. Cet orage créé par moi-même est une conception d’un esprit ravagé par l’espace temps toujours en retard par choix ou par mégarde mais plus souvent par choix juste pour ralentir cette idée incongrue et dévastatrice. Impossible de demeurer insensible au reflet des arbres sur l’eau du lac gelé en partie comme s’il avait la chair de poule. Et que dire du sable chaud et blanc qui enrobe mes orteils déjà trop usés d’avoir marché embottés puis pieds nus comme la nuit qui leur appartient nous fera voir plus clair sans trop tituber certainement dans un état bien plus critique qu’Américain.

Un oiseau vient de se jeter contre ma fenêtre fermée il est probablement mort suicidaire il allait vite j’ai sursauté et ça m’a mis les idées en place. Je me heurte chaque matin à cette fenêtre bon marché qui me saigne à vif et m’empêche de voir clair comme tachée par vos gros doigts sales et vos allures de cartel qui me donnent envie de vomir encore sans gros mots ni pardon accro cordon au cou juste pour voir...

Peu importe, il fallait que je rassemble certaines choses bien prises à l’envers quelque part trop proche pour que je puisse en voir la faille, l’essentiel, par mégarde surement, sans me demander si j’avais tort ou raison d'être en constante dérive comme perdue en mer sans boussole ni espoir ni illusions ni envie de revenir sur terre finalement abandonnée par moment trop lâche pour nager jusqu’ici avec moi et mes idées un peu frivoles.

Et puis j’ai recommencé à écrire sans penser ni agir ou presque qu’avec les doigts tapotant les lettres une à une ne pas en laisser derrière surtout les amener avec soi pour toujours les garder près du cœur qu’elles y prennent goût et ne s’échappent plus au passage de l’orage. Lettres, je vous aime. Vous êtes capables du meilleur comme du pire. Je t’aime. Je ne t’aime pas.

Et puis bon.

mercredi 16 mai 2012

Et tout ce monde qui continue...

À trop vouloir courir
On finit par ne plus s'arrêter
Pour avancer
Vers toi
Vers l'intemporelle discorde
Du maintenant
À l'envers
L'arme qui se perd
À l'avance
Sans faire exprès vraiment
Et puis aimer
Parce que c'est tout ce qui importe
Assez grand
Pour prendre toute la place
À travers
Ces uns et ces autres
Trop perdu
Pour avancer
Et les yeux bien beurrés de ferrailles
Oubliés par le temps
Qui s'efface
Comme l'hiver
Essoufflé
De cet air trop froid qui picote
As-tu perdu ta route
Je te dirai à bientôt
Et ne plus penser à l'amour
Qu'ils ont pour eux aussi
À bout portant
Comme avant
Incroyable
Comme hier toi et moi
Qui se regardent
Te défaire
De ta peau
Tranquillement
Comme la mer
Dans mon cou
Tout à coup
Avec toi
Dans mes yeux
Pour savoir
Et connaître
Tout ce qui trotte derrière toi
Et puis là
Je me tais
À l'envers
Au pied du lit
Qui me regarde lui aussi
Comme gêné
D'avoir craqué pour moi

Lui aussi
Avec nous
Sans oublier de partir
Dans un loin lointain
Autre que tien.

dimanche 13 mai 2012

Il est grand temps que je parte

Je pars parce que je t'ai cru alors que je n'aurais dû qu'écouter.
Je pars parce que tu me donnes envie de rester.

Je pars parce que je t'aime et que je ne me suis jamais arrêtée pour le dire...


vendredi 17 février 2012

Strikeout

Et je croulais sous ton poids dans cette brume couleur épaisse. Sans tremblement aucun juste un immense malaise qui s'éparpillait. J'aimais l'harmonie des mots trop usés d'avoir existés quelque part ailleurs. Trop longtemps par accident. Comme nos rêves en regrets refoulés sans trop savoir ce qui ne s'est pas passé. La cruauté de tout voir comme avant, piétinée par en dedans. Sans laisser de traces aucune comme remplie de dose de rien. C'était hors de question...

jeudi 16 février 2012

.

Cafouillage innocent trompé par hasard au premier venu dire au revoir je te quitte pour le meilleur du pire qu'hier quand t'es pas là.

Montréalité

Montréal, tu te dégouttes quand ton odeur dégèle. Tes cacas mous attendent que je revienne les pieds sur terre.

vendredi 10 février 2012

Nue

Les ruelles trafiquées où ta peau de botox se laisse aller. Une armure funambule dessinée par le temps. Aucune autre torture impliquée ne fait semblant. Amusée des brûlures de l’air qu’elle fredonne sans penser les sons. Arrache ton pédoncule expiré par en dedans. Comme gâtée soupirant, décroissant. Et l’hiver qui rallonge s’étire d’avoir trop dormi. La noirceur faiblit découpée en lambeaux. Et puis l’inculture qui s’étend bien au-delà de la misère continue de voir clair.

Picasso

Ce soir-là, je suis sortie pour voir à quoi ressemblait l’hiver. Pour m’étouffer d'air pur. Ta présence dégageait une douce odeur de vanille… La chaleur ambrée du whisky tamisait l’illusion des passants trop curieux. Janvier perçait tranquillement ma peau. On s’est amusé à défaire le tableau qu’il avait habilement créé. Comme la tempête qui s’échappe tranquillement, défaisant mes cheveux mal dessinés. Puis on a s'est laissé fondre, en pieds de bas, à ras le poêle.

vendredi 3 février 2012

Autobiographie de fiction

J'ai le coeur embrouillon. Je m'esquisse un propre bien confus. Une ébauche personnelle à main levée. Dessinée sans règle ni angle droit. En plan, sans histoire. Un personnage principal trop perdu pour raconter. Qui cherche les repères sur ces pages vierges d'encre. Un syndrome inquiétant, une belle qui se terre. Et se perds dans les chansons d'amour bien trop paquetée. Qui rêvasse réveillée. Puis se rendors, épuisée de ne pas avoir écrit rien de plus que du vide.