mercredi 10 août 2011

Épicure, ce salaud

L'amour.
Le festin éphémère des hommes.
Le vil exquis, rond et grisé. Gorgé de sens.
À la fois la faim et les moyens.
Faire l'amour amer.
Sans dieu ni maître. Se nourrir de fragments de coeur.
S'empiffrer de bonheur.
Puis se dégueuler l'un l'autre.
Les souvenirs périmés.
Comme abandonnés par plaisir.

vendredi 5 août 2011

Je suis la maîtresse du monde pas du monde.

J'avance à petits pas. Comme si devenir grande ne suffisait pas. J'ai trainé les pieds et ça me rattrappe. Je perds mon avance. Je perds, mais j'avance. On ne fait pas les mêmes erreurs deux fois. On m'excluant moi. Puis on avale, un peu de travers... On t'excluant toi... Il faut comprendre que toi, tu n'avales pas. T'en crisses partout, comme si me salir te satisfesait. Sperme qui coule avance ta bouche. Trash.


Je suis la maîtresse du monde pas du monde. Je suis BS et ça ne me fait pas peur. Je parle au bonheur qui m'innonde. Je suis loin de savoir nager. Je m'accroche donc à toi, ma bouée. Puis je m'improvise capitaine. T'es mon moussaillon. Prêt pour la grande traversée?


De l'autre côté, nous serons roi et reine. Comme partis pour la gloire. Je te laisserai me couvrir d'or. Mais sache que je préfère l'argent. Il t'en reste des trucs à apprendre, pour m'éprendre, pour s'étendre. Puis te pendre.

mardi 2 août 2011

Le goût du diable

Le jour frissonne et la nuit s'adoucit. Je suis ivre d'extase et de douces folies. Les amants du vice comme perdus dans le bordel des amours malsaines...

Je m'éteins dans cet incendie criminel mais le souffle de tes retours m'embrase. Je m'asphyxie de toi...

Que se versent sur moi toutes les larmes de ce démon de la chair afin que je boive sa volupté et m'échappe de cet âme qui m'a fait prisonnière...

lundi 1 août 2011

Vie d'ange

À cette vie qui m’étouffe et m’entraîne vers la mort surgit soudain cette étrange impulsion. Comme l’agression subtile de la houle, qui m’entraîne et s’acharne sans relâche aux désirs d’incertain. Je mettrai le feu à ces murs de prison, je soufflerai ma rage sur cette florissante infection. Puis je partirai en fumée.


Et vous n’aurez que la trace de mes cendres éphémères pour vous chuchoter que le temps est bien bon mais que tout comme la mer, il ronge même les plus imposants repères. Des tempêtes et des pluies ne restera que le cerne ternis de l’illusion parfaite de cette Sainte vie.