mardi 6 décembre 2011

Ces jeunes filles délurées

La ruelle était sombre au coeur du gouffre les mains dans le dos liées d'amitié se regardent contemplant la brume du désir comme malsain d'angoisse qui peine à croire en la venue d'ambitions nouvelles oubliant qu'il existe autre chose que du noir sans fin comme un récit mal écrit qu'on écrit sans penser vraiment juste là étendue sur l'asphalte brûlante d'amour sous mes pieds encore vierges de l'été laissant seuls mes souvenirs obscènes comme délurés par les temps modernes des amis qui n'en finissent plus qu'avec le sexe dérapé dans une overdose d'ecchymoses

1 commentaire:

Vivi la Douce a dit...

Wow, en une seule phrase... bravo...