dimanche 24 février 2008

La gaupe et la gourgandine...

Pour tasser un pion, il faut être une Reine... Pour être une Reine, il faut beaucoup de passion, beaucoup d'émotions pour faire couler l'encre d'une blessure... L'être c'est un peu un gros morceau de béton... Et plus y'a de fissures dans le bloc, plus il y a d'espace où faire pousser des petites fleurs. Mais parfois de ces fissures ressortent des démons.

Simplement, quand les démons d'une Reine se mettent enfin d'accord, la Reine revit, laisse sa trace. Je pense que la Reine y croyait... Un délicieux état second qui l'entraîne dans une folie douce... Assotée de cette excessive passion. Inconsciente et inexplicable dilection... profonde, obscure, confuse, intuitive...

La Reine bat la chamade. Le trouble de son regard, de sa voix et son parfum... Une profonde émotion, un intense et rare moment de son existence. Ces instants magiques qui lui serrent le coeur, son esprit ne raisonne plus guère!

La Reine capitule sans condition. Son coeur bat la chamade et ne demande qu'à s'abandonner aux feux brûlants qui l'assaillent...

Mais la Reine n'est pas toujours futée. Même quand tous ses organes se déchirent pour un seul regard, quand tous ces futurs proches et ces conditonnels présents ne rassemblent qu'un seul parfum, Jane vient fouttre la marde! Alice prend le blâme, pleure son être, sa vie... Jane semble heureuse... mais a tout foutu en l'air!

Alors la Reine reste là, comme une conne, à continuer de subir la marde de Jane et les remords d'Alice... C'est pas tous les jours facile d'être une Reine. Surtout quand vos sujettes sont douces et amères!

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