dimanche 11 octobre 2009

L'Orchidée noire ou La mort en conserve

Les douces-amères d'une orchidée flétrie
Une bouteille à la mer, au loin j'entends ton cri
Qui s'effrite, qui se heurte au mirage des vagues
Et l'écume qui m'habite pleure de rire aux éclats
Dans la brume, les bibites pleurent de rire de l'État

Le filon qui la tenait s'est trop vite brisé
Maintenant c'est pendue qu'elle cherche à rentrer
Le pas tatillon elle revient sur ses pas
Et pas tatillon pas parti partira
Et patatra tant qu'à ça?
Oui, papa, elle s'envolera

Trop jeune vieillesse songe à la mort
Un bouquet de lavande qui se fâne et s'étiole
Les poils de ton crâne se blanchissent et s'envolent
Sans le sel de ta mère ni le javel de ton père

La corde non tendue s'est brisée sous ton nez
Tu porteras à jamais la marque, ton passé
Les traces sous tes yeux ne ressemble plus à des rides
Depuis le jour où cet homme t'as jeté dans le vide...

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