À l'aube d'un soleil trop cru, d'un secret trop fort. Je te chuchote une brise un peu masquée, en cet épineux matin où la neige trop froide me crève les yeux. L'été perd tranquillement le combat contre ce démon si bon à posséder. À la lumière de cet éclair qui déchire, ma mer est un carnage de givre et mes vagues d'horreur se cristallisent. Cette fleur trop banale à vivre disparaît, derrière un nuage vide d'existence. À l'aube d'un soleil trop cru, le brouillard de ton corps trouble mes nuits sans sommeil. Je caresse enfin ma folie. J'ai capté ce rêve et je lui ai donné la vie.
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