Ça été le cul de foudre. Un de plus un de moins... J’pas très bonne en math, mais je sais que tout ça se multiplie, ça prolifère. Comme les microbes. Si j’tais dans un film de cul, j’dirais que j’ai la diarrhée. Disons que là, j’ai plus la gastro.
On rencontre ces gens-là par accident. Un face à face, un tête à queue. Un autre poltron qui me pince les couilles. Et dégouline le long de mon bras le frisson timide de ta langue qui m’arrache. Contrairement à toi, ma bouche est un désert où pousse des asperges. Toujours la même ritournelle, la même obsession...
Un brin subtile, l’hystérie d’espérer une lune qu’on ne me décrochera pas. Sous nos corps tordus, le zèle d’une jeune fille. Le con de la demoiselle propulsé le long de ta verge. Le supplice de l’indifférence me regarde. Avec l’assurance un peu perdu, je me prends pour une combattante. Mon javelot est en caoutchouc; pas le tient...
Ça été le cul de foudre. Le plus vicieux des éclairs. Encore une fois, je me lève et gerbe un "Merci, bon matin. Tu m'offres un café?"
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