En transit vers mon imagination, je vous offre ma substance mortelle. J'ai noyé mon visage dans ce voile pour m'épargner vos histoires. Tel un travesti, je me suis mise à l'abri, je vous ai menti, je me suis mystifiée. Je suis loin d'être celle que vous avez embrassée. J'ai mis un masque hédoniste sur ma vie pour mieux apprécier vos regards massacrants. C'est si facile quand on oublie d'être celle qu'on est réellement.
Mais il y a des jours où j'aimerais ne pas vous avoir menti. Au-delà des idées et des impressions, j'aime moi aussi. J'ai peur, je suis faible et je pleure. Oui, moi aussi, j'ai un coeur. Pour vous, je continue de briller tel un faux diamant poli. Et même si parfois j'ai mal, jamais vous n'entendrez mes cris.
1 commentaire:
très bien écrit, comme toujours. Il est cependant très triste ce texte, il m'a beaucoup touché !
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