mardi 15 novembre 2011

5 AM

T’étais là dans l’entrée, avec ton sourire de cave un peu croche. Le néon dévoilait bien ton teint couleur vomi. Tu me fixais, rejetant ta vie en petits morceaux. Je t’avais pilé sur l’orgueil. T’étais toute la misère du monde pi j’avais aucune pitié. Tu me puais ton air d’ivrogne au visage. T’as mâché t’es une crisse d’agace. Je t’ai crié que tu ne savais pas vivre. T’as repris ton char. Tu m’as laissé tes bas sales.

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