Il y a des jours comme ça. Où l’odeur de la
stupidité pue plus qu’un gros tas qui sent le swing. J’essaie de trouver ma
place dans ce moule à muffins passés date. Les trous sont pleins. Je fais
marche arrière, comme si mon vieux carrosse avait heurté un garde-fou qui nous
empêche de rentrer. Il est cabossé, pour les autres comme moi. Je ne suis pas
la première qui prend une dérape.
Ma peau ruisselle de fissures. Je les
gratte. La douleur est intense mais bonne. Comme
tiraillée entre les saloppes et les ternes. Je me déboite le cerveau chaque
jour pour essayer de comprendre comment on peut vivre comme eux. Des entorses,
j’en ai eues à crier plus fort qu’une pute qui se fait baiser le cul.
J'ai choisi mon camp. La vie plus folle, les envies plus débiles. La saveur
amère de cette existence triste et rangée me laisse un arrière goût
insupportable. J’ai le cœur fragile. Si ça pue trop, je vomis.
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