Un peu maladroit, tu me tricotes un sourire qui réchauffe. Derrière mon clin d'oeil qui s'évapore, tu mâches un peu tes mots comme de la gomme balloune. Prendrais-tu ma main si je te l'offrais?
Sur ta selle, tu m'invites à monter. À nous le monde! Nos corps se touchent, je rougis. Je t’enlace de ma corde à danser. Et même si mon papa proteste, je te suivrai jusqu’au parc.
Comme une enfant, mes yeux voient grands. Et quand je les ferme, ta bouche me prend. Ces frissons de plaisir me caressent l'intérieur. Couchés sur le sable, tes doigts se transforment en fourmis. Bizarrement, je ne les écrase pas et je les laisse en vie...
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