Et je croulais sous ton poids dans cette brume couleur épaisse. Sans tremblement aucun juste un immense malaise qui s'éparpillait. J'aimais l'harmonie des mots trop usés d'avoir existés quelque part ailleurs. Trop longtemps par accident. Comme nos rêves en regrets refoulés sans trop savoir ce qui ne s'est pas passé. La cruauté de tout voir comme avant, piétinée par en dedans. Sans laisser de traces aucune comme remplie de dose de rien. C'était hors de question...
vendredi 17 février 2012
jeudi 16 février 2012
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Cafouillage innocent trompé par hasard au premier venu dire au revoir je te quitte pour le meilleur du pire qu'hier quand t'es pas là.
Montréalité
Montréal, tu te dégouttes quand ton odeur dégèle. Tes cacas mous attendent que je revienne les pieds sur terre.
vendredi 10 février 2012
Nue
Les ruelles trafiquées où ta peau de botox se laisse aller. Une armure
funambule dessinée par le temps. Aucune autre torture impliquée ne fait
semblant. Amusée des brûlures de l’air qu’elle fredonne sans penser les sons.
Arrache ton pédoncule expiré par en dedans. Comme gâtée soupirant, décroissant.
Et l’hiver qui rallonge s’étire d’avoir trop dormi. La noirceur faiblit
découpée en lambeaux. Et puis l’inculture qui s’étend bien au-delà de la misère
continue de voir clair.
Picasso
Ce soir-là, je suis sortie pour voir à quoi ressemblait l’hiver. Pour m’étouffer
d'air pur. Ta présence dégageait une douce odeur de vanille… La chaleur ambrée
du whisky tamisait l’illusion des passants trop curieux. Janvier perçait tranquillement
ma peau. On s’est amusé à défaire le tableau qu’il avait habilement créé. Comme
la tempête qui s’échappe tranquillement, défaisant mes cheveux mal dessinés. Puis on a s'est laissé fondre, en pieds de bas, à ras le poêle.
vendredi 3 février 2012
Autobiographie de fiction
J'ai le coeur embrouillon. Je m'esquisse un propre bien confus. Une ébauche personnelle à main levée. Dessinée sans règle ni angle droit. En plan, sans histoire. Un personnage principal trop perdu pour raconter. Qui cherche les repères sur ces pages vierges d'encre. Un syndrome inquiétant, une belle qui se terre. Et se perds dans les chansons d'amour bien trop paquetée. Qui rêvasse réveillée. Puis se rendors, épuisée de ne pas avoir écrit rien de plus que du vide.
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