Je suis essoufflée, je déambule beaucoup trop vite. L'odeur que dégage le jour m’écœure. Les vieux restes de l'orage me fouettent le visage. Je suis en parfaite symbiose. Comme Toute Puissante. Comme si je manipulais la vie. Je raffole de cette douce folie...
L'air lascif me donne toujours une drôle d'impression. Comme péché mignon... J'arrête le temps à son passage. Il a l'air démodé. J'ai de la difficulté à me faire comprendre. Je trouverai bien une façon...
Je croise encore ce psychopathe en psychose. Ses mains sales suintent la misère, le pauvre. Pas de pitié. J'en ai vu des pires... Ces gens-là, à peu près normaux. Ces esclaves dernier cri. Ces cabochons de l'ennuie.."Je suis Paranoïaque et je vis à Paranoïa."
Je me réfugie donc ici, ailleurs... Avec envies et obsessions. Dans les profondeurs des déluges et des sécheresses. Je m'abandonne avec cynisme et ambition à un lendemain plutôt cruel.
Mais la vie, comme ici, est ailleurs. Entre partout et nulle part. On connait la chanson...