lundi 16 novembre 2009

L'amour est un genre de suicide

Sur cette ville vierge de tentations s'est levé un soleil suicidaire. Au seuil de cette nouvelle vie, je dérive à l'intérieur de moi. Le courant trop puissant passe dans mes veines et m'entraîne. Je tremble. La brise de ton souffle coule tranquillement sur le feu qui me dévaste. J'entretiens un sourire en coin. Je suis perdue dans cette torture et chacun de tes sourires laisse une brûlure qui m'endiable. Et ton rire me persécute. Et tes caresses résonnent comme le bruit d'un fouet tendrement claqué…La violence de l'image. La force du paradoxe.

Et si ce matin je baisse les bras, c'est pour te tendre la main…